Découvrir Vizcaya immobilier à Nice

Depuis quand l’agence Vizcaya est-elle en activité ?

Alexandre Lanfranco : L’agence Vizcaya est née voici prés de 30 ans sur le quai Papacino . Elle fut une des premières de cette importance à s’établir sur le Port. Patrick et moi y étions dés l’origine, ce qui nous a permis d’être aux premières loges pour voir évoluer ce territoire, son offre et la demande.

Patrick de Mersseman : On a débuté avec les fiches bristol (rires). Avec Internet nous avons mis en place de nouvelles méthodes de travail. En 25 ans nous avons du également nous adapter à l’évolution de notre profession qui tout comme Nice, a changé.

Justement comment définiriez vous l’évolution du quartier du Port ?

Alexandre Lanfranco : Pour faire court, d’un quartier niçois populaire le Port est devenu un quartier à la mode, branché et recherché par une clientèle cosmopolite.

Patrick de Mersseman : Notre clientèle qui a toujours été étrangère pour moitié a elle aussi évolué. Au début de notre activité nous avons énormément travaillé avec des clients italiens qui cherchaient à investir dans une villégiature pour passer leurs vacances et week-ends. Ce fut la première vague étrangère importante. Dans les années 90 c’était alors très en vogue en Italie d’avoir une résidence de l’autre coté de la frontière.

Les italiens n’avaient-ils pas l’équivalent sur leurs cotes ?

Alexandre Lanfranco : Pas vraiment! La Rivera italienne n’a jamais eu la même aura de prestige que la Côte d ‘Azur. Le charme français, son art de vivre, plus encore ici sous le soleil, ont toujours séduit nos voisins transalpins. La deuxième vague fut plus variée sur le plan international avec notamment un afflux d’anglais et de scandinaves.

La demande a t-elle foncièrement changé ?

Alexandre Lanfranco : Nous avons eu et avons toujours toute sortes de demandes, des villas, des grandes surfaces bien sur ! Mais ces transactions sont plus le fait d’épiphénomènes. Elles sont soumises aux fluctuations du marché et à une clientèle aussi nantie que mobile. Avec l’augmentation régulière du prix du mètre carré une demande plus régulière s’est orientée vers des volumes plus modestes mais très bien aménagés et distribués. Des appartements livrés clés en main, qui ne nécessitent aucune rénovation. Auparavant un trois pièces faisait environ 70 m2. Aujourd’hui les professionnels arrivent à en créer sur des surfaces de moins de 50 m2. Il y a moins de perte de place. Tout est rationalisé, désigné, qu’on ne sent pas la différence en terme d’espace à vivre et de confort.

Patrick de Mersseman : Il est bon aussi de rappeler que plus un bien immobilier est grand, plus les dépenses annuelles en terme de charges, taxe foncière, d’habitation, sont élevées également. C’est un paramètre intégré par nos clients depuis les vagues de crises successives. Les marchands de biens ont été les premiers à s’adapter à ses contingences matérielles et aux tendances du marché. Pour donner un exemple, la cuisine séparée est aujourd’hui un non sens. Plus personne n’en veut. Elle est intégrée au salon. L’espace récupéré étant transformé en chambre. Ainsi un deux pièces/cuisine devient aujourd’hui presque systématiquement un trois pièces.

Alexandre Lanfranco : Les modes de vie ont également mutés. Les familles sont éclatées. Il y a de plus en plus de célibataires. Les appartements dits familiaux ont moins la cote. La plupart des 180 m2 sont aujourd’hui divisés en trois ou quatre appartements. Tous ces paramètres font qu’une réelle demande s’exprime aujourd’hui sur ce type de biens à taille humaine, très agréables à vivre mais sans risque dispendieux pour le portefeuille.

Votre agence a t-elle du revoir sa copie dans d’autres domaines ?

Patrick de Mersseman : A la demande de nos investisseurs nous avons développer notre département gestion de biens. Nous avions commencés avec nos investisseurs italiens mais le marché locatif est un segment qui n’a cessé de croitre et occupe une part notable de nos activités.

Alexandre Lanfranco : En terme de vente de biens nous sommes aujourd’hui membre de la charte MLS. C’est un concept de partage de mandats exclusifs entre agences adhérentes, très pratiqué aux Etats-Unis. Les vendeurs ont tout intérêt à mettre leur bien entre les mains de plusieurs agences qui œuvrent de concert et en réseau sur un fichier central plutôt que de le confier en exclusivité à trois ou quatre agences qui tirent chacune de leur coté. C’est un plus que nous proposons. Ceci dit nous continuons à travailler aussi sur des mandats simples qui n’entrent pas dans le cadre de cette charte.

Quel est votre périmètre d’activité ?

Alexandre Lanfranco : Vizcaya est présent du Carré d’or au Mont Boron, via des quartiers en plein essor comme Garibaldi, la place du pin, la République ou la récente « Coulée verte » sans oublier de grands classiques tels le quartier Carabacel et Cimiez. Une colline qui offre un exceptionnel patrimoine bâti plus varié et plus abordable que le Mont Boron. Beaucoup de russes restent très attirés par ce site unique qui a connu l’âge d’or de la première villégiature.

Le quartier du Port reste t-il une valeur d’investissement ?

Alexandre Lanfranco : Il y a deux quartiers qui ont fortement progressé : Le carré d’or et le port. Pour ce qui est de l’investissement le Mont-Boron est un quartier toujours porteur. Mais au delà de sa valeur spéculative il faut souligner que le charme méditerranéen qui opère du port au Mont Boron participent largement à l’engouement des investisseurs. On y trouve une qualité de vie qui n’existe nulle part ailleurs à Nice et qui n’a pas cessé de faire croitre sa valeur ajoutée.

Patrick de Mersseman : La ligne 2 du tramway qui arrivera bientôt ici, va encore permettre à ce quartier de s’embellir. Des projets de piétonisation sont en cours notamment pour ouvrir la rue Foresta au Vieux Nice. En terme de placement nous sommes au cœur d’un site qui est plus que jamais une valeur d’avenir.

Quels sont les points forts de Vizcaya ?

Alexandre Lanfranco : Notre emplacement stratégique sur le port. Une expérience riche de plus de 20 années de pratique. Mais également le savoir-faire d’une équipe de quatorze professionnels formés de A à Z dont la plupart travaille chez nous depuis plus de dix ans. Tout ceci donne à l’agence une réelle stabilité, une expertise unique du terrain et une image de marque pour notre agence reconnue sur Nice et au-delà.

Patrick de Mersseman : Nous parlons la plupart des langues européennes, l’anglais, l’italien, l’allemand, le russe. Nous sommes capables de répondre à toutes demandes, que ce soit en matière de financement ou de travaux. Parce que nous pratiquons aussi la gestion de biens nous sommes partenaires de plusieurs corps de métier et aptes à guider et conseiller sur tous les projets de rénovation.